Georges Lucas ne s’y était pas trompé lorsque, pour réaliser la cultisme première trilogie Star Wars, il choisit la Death Valley comme lieu de tournage pour de nombreuses scènes se déroulant à Tatooine. Le Parc National fait partie de ces rares endroits sur notre belle planète bleue qui nous donne la sensation d’être sur une autre planète. De Artist’s Palette au Devil’s Golf Course en passant par Desolation Canyon, Dante’s view ou encore Twenty Mule Team Canyon, aucune de ces célèbres zones du parc n’ont échappé au passage de C-3PO, R2D2 et autres Landspeeder.
Il faut bien reconnaître que niveau paysages lunaires, la Death Valley offre un spectacle à couper le souffle, et une diversité assez exceptionnelle tant au niveau des reliefs (allant tout de même de -86m à Bad Water à 3368m au Pic Telescope) qu’au niveau des couleurs, virant tantôt au brun, tantôt au doré, tantôt à l’ocre. Une belle palette de couleur en somme pour un paysage supposé désertique.
Mais même si l’on pourrait parler cinéma et peinture des heures autours de la Death Valley, l’important c’est de savoir ce que l’on a à y faire, parce qu’à priori le parc national n’est pas celui qui a le nom qui invite le plus à une découverte plaisante (au cas où, Death Valley signifie Vallée de la mort, pour ceux qui seraient fâchés avec la langue de Shakespeare).
Nos conseils pour visiter la Death Valley
Attention, ici il fait chaud. Si l’on veut visiter mieux vaut être prévenu: Le parc est en effet l’un des endroits les plus chauds de l’Amérique du Nord, avec des températures en journée qui oscillent entre 40 et 50° en moyenne de Mai à octobre, et qui descendent rarement sous les 30° le reste de l’année. Inutile de préciser que des températures de cet ordre rendent fortement inconfortables les visites hors véhicule climatisé au moins entre mai et octobre. Les reliefs à l’intérieur du parc font qu’il existe cependant des écarts de températures importants en fonction de la zone dans laquelle on se trouve et qu’il existe même des zones ombragées (et une cascade au bout du Darwin falls Trails ! Pas bien grande certes mais elle a le mérite d’exister).
Mais il en faudrait bien plus pour se priver de tous les trésors du plus grand parc national américain (en dehors de l’Alaska), plus spectaculaires les uns que les autres, à commencer par le plus célèbre, le Zabriskie Point, situé le long de la CA190 qui offre un panorama exceptionnel sur Manly Beacon, une espèce de salade flamby géant (non ?) et sur les canyons alentours. Un conseil ? Allez-y tôt le matin pour le lever du soleil.
Autre incontournable du Parc, le Dante’s View, situé à 1676m d’altitude, pour un point de vue estomaquant (oui oui) sur l’immensité de la vallée. La route pour rejoindre ce point de vue est particulièrement sinueuse, et le fort dénivelé requiert un véhicule assez puissant (à éviter avec une Chevrolet Spark par exemple). Badwater est sans doute avec Zabriskie Point l’emblème le plus fort de la vallée, pour une simple et bonne raison c’est qu’il se situe à 86m au-dessous du niveau de la mer, ce qui en fait le point le plus bas du continent Nord-américain. C’est aussi là qu’on a enregistré la température la plus élevée jamais connue sur les terres de l’oncle Sam avec pas moins de 56,7°.
Également incontournable, les Mesquite Sand Dunes situées au nord de la vallée. Cette vaste étendue de sable composée de dunes faisant jusqu’à 40m de profondeur pour certaines sont un bon moyen de déconnecter complètement pour peu que l’on s’y enfonce un peu. Attention en revanche si vous comptez vous y aventurer, pensez à avoir un minimum de 2l d’eau par personne et assurez-vous d’être en bonne condition physique, car la marche dans ce type d’environnement devient rapidement éreintante.
Si l’on peut considérer que ces 4 attractions sont presque obligatoires lors d’un passage dans la Death valley, on pourrait également évoquer les Wildrose Charcoal Kilns, le Devil’s Golf Course, le Mosaic Canyon, le Racetrack Playa, le Golden Canyon, le Artist’s Drive, ou encore le Ubehebe Crater, comme étant des lieux tout aussi incroyables à ne pas manquer… si le temps (dans tous les sens du terme) le permet.